Le fascisme intérieur

Publié le par La souris verte

Je suis rongé par le fascisme intérieur,
Mélange savant de l'oppression et de la peur,
Il se cache au plus profond de tes viscères,
Il obscurci même tes idées les plus claires.

Il peut être là depuis longtemps,
Tu te crois libre, pauvre ignorant,
L'anxiété progressivement s'installe,
Ta joie étouffé d'une ombre létale

C'est le mal du dedans,
Déclenché par les mots des puissants,
Ceux qui te rappellent que ta place,
Ne peut devenir qu'une impasse.

Ainsi la faille se crée,
Envahie ta conviction et tes secrets,
Un matin tu te réveilles,
Et tu sais qu'elle a dévoré aussi ton sommeil.

Pourtant tu n'es pas dupe,
C'est le diable qui porte une jupe,
Tu pense mener une bataille,
Pour la gagner, tu t'arracheras les entrailles.

Peu à peu tu perds ton courage,
Alors que tu dansais avec les nuages,
On ne mène aucune lutte,
Quand la violence est nommé dispute.

Ne plus rien dire,
Ne plus rien faire,
Toujours fuir,
Toujours se taire,

Plongé dans l'ambivalence,
De la honte que tu crois tempérance,
Brouille ton champ de vision.
Tranquillité de céder à son invasion,

Une peur qui n'est dicté par personne,
Elle est juste entré et te laisse aphone,
Un enfant démuni laissé tremblant,
Le secours ne viendra pas du dedans.

Pourras tu t'escalader, aller au delà?
De ce qu'on t'a inculqué, de cette corrida.

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